Ouvrir la première classe

25.02.2021

Alors que la fréquentation des transports publics connaît une certaine baisse en raison de la crise du coronavirus, nul·le ne peut nier la suroccupation persistante dans certains véhicules CFF, spécialement aux heures de pointe. Les Jeunesses socialistes fribourgeoises, vaudoises, genevoises et valaisannes demandent à l’OFSP, au DETEC et à l’OFT d’ouvrir la première classe, afin d’éviter les agglutinations et respecter les distances de sécurité recommandées.

La crise du coronavirus impacte de manière non négligeable la mobilité, et spécialement l’usage des transports publics. Malgré une baisse de la fréquentation des trains CFF, due notamment à la recommandation du télétravail, il semble toutefois que le nombre d’usager·ère·s reste suffisamment important pour se préoccuper des distances de sécurité et de la santé des voyageur·euse·s.

En effet, il n’est pas rare d’assister à une sur fréquentation des véhicules, d’autant plus aux heures de pointe ou en raison de la saison de ski actuelle. En ce sens, il va de soi que l’ouverture des pistes favorise de facto le trafic ferroviaire et les cars postaux. Par ailleurs, la promiscuité et le risque de contagion rencontrés dans les transports publics encouragent l’utilisation d’autres moyens de locomotion, comme la voiture, beaucoup moins écologique.

C’est pourquoi, les différentes sections romandes de la Jeunesse socialiste demandent aux autorités cantonales et fédérales compétentes l’ouverture la première classe à tou·te·s voyageur·euse·s, et ce aussi longtemps que nécessaire, afin de désengorger les transports en commun et permettre le respect des distances de sécurité recommandées. À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles : le sur classement n’a pas lieu d’être en période de pandémie. Il n’y a aucun sens à ce que certains véhicules soient faiblement occupés, voire nullement, au détriment d’une agglutination des usager·ère·s dans d’autres. Il en va alors du devoir de la Confédération d’assurer au mieux la sécurité sanitaire et l’égalité des citoyen·ne·s face à celle-ci.

Finalement, si «la nécessité d’éviter la suroccupation des véhicules, qui entraîne un fort risque d’infection, est prioritaire par rapport à l’obligation de transporter » – tel que mentionné par les CFF dans leur plan de protection pour les transports publics basé sur les prescriptions de l’OFSP – il convient justement d’élargir les offres de place en rendant accessible à tou·te·s la première classe.